Les voyages sahariens posent des problèmes logisitiques, les voyages en avion, "cercueils volants !" nécessitent de mettre en place des aéroports de fortunes à faibles distances d´intervalle, obligeant les avions à faire des sauts de puce...
Carte extraite du site de Jean Lorrain
À chacune de ces haltes les avions devaient trouver des pièces de rechange, du carburant, et tout simplement la radio (T.S.F) qui n´était pas embarquée. Souvent un fortin marquait l´endroit.
Le passage d´un avion par un point de ravitaillement nécessitait la présence d´une équipe de mécaniciens et d´une éventuelle protection militaire au sol.
Militaires au sol,
photo extraite du site
de Jean Lorrain
À l´approche du désert, au sud de l´Algérie, les défilés et canyons sont le lieu idéal d´embuscades. Les Touaregs se sont attaqués à plusieurs reprises à ces patrouilles...
En témoigne cet incident à Aïn-Guettara, au nord d´In-Salah dans la partie nord du Sahara : un groupe de Touaregs probablement d´ influence sénoussiste attaque le fortin local, tenu par huit Moghzanis. Sept d´entre eux trouvent la mort et le huitième avoue la venue prochaine d´un groupe de mécaniciens.
Ainsi, le premier février 1918, 14 personnes seront tuées, surprises par cette embuscade alors qu´ils tentaient de rejoindre la dépression de Tidilket en descendant du plateau de Tademaït par les défilés montagneux.
Pour plus d´informations consulter le site de Jean Lorrain, "Léon RENEVRET Mécanicien d'Aviation" duquel est tirée cette histoire ainsi que les illustrations.