Ce
mouvement est né de la volonté de centaines de jeunes membres
des tribus arabes qui cohabitent avec les Touaregs dans le nord du Niger. Face
à l'augmentation de l'insécurité, ces tribus qui ne sont
pas directement impliquées dans l'action de rébellion tentent
de parer aux exactions qui sont parfois commises contre leurs campements.
Le gouvernement du Niger, par l'entremise d'Amadou Cheffou notemment, encouragea
la formation de ces milices qui se trouvaient être alliées de circonstance.
Le mouvement sera partiellement démantellé après la conférence de Ouagadougou en 1994.